Text
Editionsbericht
Literatur: Hugo
Literatur: Poetologische Lyrik
Literatur: Hugo-Rezeption
5 |
I Pourquoi t'exiler, ô poète, Dans la foule où nous te voyons? Que sont pour ton âme inquiète Les partis, chaos sans rayons? Dans leur atmosphère souillée |
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10 | Meurt ta poésie effeuillée; [4] Leur souffle égare ton encens. Ton cœur, dans leurs luttes serviles, Est comme ces gazons des villes Rongés par les pieds des passants. |
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15 |
Dans les brumeuses capitales N'entends-tu pas avec effroi, Comme deux puissances fatales, Se heurter le peuple et le roi? De ces haines que tout réveille |
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20 |
A quoi bon emplir ton oreille, O poète, ô maître, ô semeur! Tout entier au Dieu que tu nommes, Ne te mêle pas à ces hommes Qui vivent dans une rumeur! |
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25 |
Va résonner, âme épurée, Dans le pacifique concert! [5] Va t'épanouir, fleur sacrée, Sous les larges cieux du désert! O rêveur, cherche les retraites, |
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30 |
Les abris, les grottes discrètes, Et l'oubli pour trouver l'amour, Et le silence, afin d'entendre La voix d'en haut, sévère et tendre, Et l'ombre, afin de voir le jour! |
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35 |
Va dans les bois! va sur les plages! Compose tes chants inspirés Avec la chanson des feuillages Et l'hymne des flots azurés! Dieu t'attend dans les solitudes; |
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40 |
Dieu n'est pas dans les multitudes; L'homme est petit, ingrat et vain. Dans les champs tout vibre et soupire. La nature est la grande lyre, Le poète est l'archet divin! |
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45 |
[6] Sors de nos tempêtes, ô sage! Que pour toi l'empire en travail, Qui fait son périlleux passage Sans boussole et sans gouvernail, Soit comme un vaisseau qu'en décembre |
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50 |
Le pêcheur, du fond de sa chambre Où pendent ses filets séchés, Entend la nuit passer dans l'ombre Avec un bruit sinistre et sombre De mâts frissonnants et penchés! |
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55 |
II – Hélas! hélas! dit le poète, J'ai l'amour des eaux et des bois; [7] Ma meilleure pensée est faite De ce que murmure leur voix. La création est sans haine. |
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60 |
Là, point d'obstacle et point de chaîne; Les prés, les monts sont bienfaisants; Les soleils m'expliquent les roses; Dans la sérénité des choses Mon âme rayonne en tous sens. |
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65 |
Je vous aime, ô sainte nature! Je voudrais m'absorber en vous; Mais, dans ce siècle d'aventure, Chacun, hélas! se doit à tous! Toute pensée est une force. |
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70 |
Dieu fit la sève pour l'écorce, Pour l'oiseau les rameaux fleuris, Le ruisseau pour l'herbe des plaines, Pour les bouches les coupes pleines, Et le penseur pour les esprits! |
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75 |
[8] Dieu le veut, dans les temps contraires, Chacun travaille et chacun sert. Malheur à qui dit à ses frères: Je retourne dans le désert! Malheur à qui prend ses sandales |
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80 |
Quand les haines et les scandales Tourmentent le peuple agité! Honte au penseur qui se mutile Et s'en va, chanteur inutile, Par la porte de la cité! |
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85 |
Le poète en des jours impies Vient préparer des jours meilleurs. Il est l'homme des utopies; Les pieds ici, les yeux ailleurs. C'est lui qui sur toutes les têtes, |
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90 |
En tout temps, pareil aux prophètes, Dans sa main, où tout peut tenir, Doit, qu'on l'insulte ou qu'on le loue, [9] Comme une torche qu'il secoue, Faire flamboyer l'avenir! |
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95 |
Il voit, quand les peuples végètent! Ses rêves, toujours pleins d'amour, Sont faits des ombres que lui jettent Les choses qui seront un jour. On le raille. Qu'importe? il pense. |
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100 |
Plus d'une âme inscrit en silence Ce que la foule n'entend pas. Il plaint ses contempteurs frivoles; Et maint faux sage à ses paroles Rit tout haut et songe tout bas! |
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105 |
* [10] Foule qui répands sur nos rêves Le doute et l'ironie à flots, Comme l'océan sur les grèves Répand son râle et ses sanglots, L'idée auguste qui t'égaie |
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110 |
A cette heure encore bégaie; Mais de la vie elle a le sceau! Ève contient la race humaine, Un œuf l'aiglon, un gland le chêne! Une utopie est un berceau! |
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115 |
De ce berceau, quand viendra l'heure, Vous verrez sortir, éblouis, [11] Une société meilleure Pour des cœurs mieux épanouis, Le devoir que le droit enfante, |
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120 |
L'ordre saint, la foi triomphante, Et les mœurs, ce groupe mouvant Qui toujours, joyeux ou morose, Sur ses pas sème quelque chose Que la loi récolte en rêvant! |
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125 |
Mais pour couver ces puissants germes, Il faut tous les cœurs inspirés, Tous les cœurs purs, tous les cœurs fermes, De rayons divins pénétrés. Sans matelots la nef chavire; |
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130 |
Et, comme aux deux flancs d'un navire, Il faut que Dieu, de tous compris, Pour fendre la foule insensée, Aux deux côtés de sa pensée Fasse ramer de grands esprits! |
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135 |
* [12] Loin de vous, saintes théories, Codes promis à l'avenir, Ce rhéteur aux lèvres flétries, Sans espoir et sans souvenir, Qui jadis suivait votre étoile, |
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140 |
Mais qui depuis, jetant le voile Où s'abrite l'illusion, A laissé violer son âme Par tout ce qu'ont de plus infâme L'avarice et l'ambition! |
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145 |
Géant d'orgueil à l'âme naine, Dissipateur du vrai trésor, [13] Qui, repu de science humaine, A voulu se repaître d'or, Et, portant des valets au maître |
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150 |
Son faux sourire d'ancien prêtre Qui vendit sa divinité, S'enivre, à l'heure où d'autres pensent, Dans cette orgie impure où dansent Les abus au rire effronté! |
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155 |
Loin ces scribes au cœur sordide, Qui dans l'ombre ont dit sans effroi A la corruption splendide: Courtisane, caresse-moi! Et qui parfois, dans leur ivresse, |
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160 |
Du temple où rêva leur jeunesse Osent reprendre les chemins, Et, leurs faces encor fardées, Approcher les chastes idées, L'odeur de la débauche aux mains! |
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165 |
[14] Loin ces docteurs dont se défie Le sage, sévère à regret! Qui font de la philosophie Une échoppe à leur intérêt! Marchands vils qu'une église abrite! |
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170 |
Qu'on voit, noire engeance hypocrite, De sacs d'or gonfler leur manteau, Troubler le prêtre qui contemple, Et sur les colonnes du temple Clouer leur immonde écriteau! |
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175 |
Loin de vous ces jeunes infâmes Dont les jours, comptés par la nuit, Se passent à flétrir des femmes Que la faim aux antres conduit! Lâches à qui, dans leur délire, |
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180 |
Une voix secrète doit dire: Cette femme que l'or salit, Que souille l'orgie où tu tombes, [15] N'eut à choisir qu'entre deux tombes: La morgue hideuse ou ton lit! |
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185 |
Loin de vous les vaines colères Qui s'agitent au carrefour! Loin de vous ces chats populaires Qui seront tigres quelque jour! Les flatteurs de peuple ou de trône! |
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190 |
L'égoïste qui de sa zône Se fait le centre et le milieu! Et tous ceux qui, tisons sans flamme, N'ont pas dans leur poitrine une âme, Et n'ont pas dans leur âme un Dieu! |
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195 |
* [16] Si nous n'avions que de tels hommes, Juste Dieu! comme avec douleur Le poète au siècle où nous sommes Irait criant: Malheur! malheur! On le verrait voiler sa face; |
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200 |
Et pleurant le jour qui s'efface, Debout au seuil de sa maison, Devant la nuit prête à descendre, Sinistre, jeter de la cendre Aux quatre points de l'horizon! |
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205 |
Tels que l'autour dans les nuées, On entendrait rire, vainqueurs, [17] Les noirs poètes des huées, Les Aristophanes moqueurs. Pour flétrir nos hontes sans nombre, |
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210 |
Pétrone, réveillé dans l'ombre, Saisirait son stylet romain. Autour de notre infâme époque L'iambe boiteux d'Archiloque Bondirait, le fouet à la main! |
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215 |
Mais Dieu jamais ne se retire! Non! jamais, par les monts caché, Ce soleil, vers qui tout aspire, Ne s'est complètement couché! Toujours, pour les mornes vallées, |
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220 |
Pour les âmes d'ombre aveuglées, Pour les cœurs que l'orgueil corrompt, Il laisse, au-dessus de l'abîme, Quelques rayons sur une cime, Quelques vérités sur un front! |
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225 |
* [18] Courage donc! esprits, pensées, Cerveaux d'anxiétés rongés, Cœurs malades, âmes blessées, Vous qui priez, vous qui songez! O générations! courage! |
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230 |
Vous qui venez comme à regret, Avec le bruit que fait l'orage Dans les arbres de la forêt! Douteurs errant sans but ni trève, Qui croyez, étendant la main, |
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235 |
[19] Voir les formes de votre rêve Dans les ténèbres du chemin! Philosophes dont l'esprit souffre, Et qui, pleins d'un effroi divin, Vous cramponnez au bord du gouffre, |
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240 |
Pendus aux ronces du ravin! Naufragés de tous les systèmes, Qui de ce flot triste et vainqueur Sortez tremblants, et de vous-mêmes N'avez sauvé que votre cœur! |
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245 |
Sages qui voyez l'aube éclore Tous les matins parmi les fleurs, Et qui revenez de l'aurore, Trempés de célestes lueurs! [20] Lutteurs qui pour laver vos membres |
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250 |
Avant le jour êtes debout! Rêveurs qui rêvez dans vos chambres, L'œil perdu dans l'ombre de tout! Vous, hommes de persévérance, Qui voulez toujours le bonheur, |
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255 |
Et tenez encor l'espérance, Ce pan du manteau du Seigneur! Chercheurs qu'une lampe accompagne! Pasteurs armés de l'aiguillon! Courage à tous sur la montagne! |
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260 |
Courage à tous dans le vallon! Pourvu que chacun de vous suive Un sentier ou bien un sillon; [21] Que, flot sombre, il ait Dieu pour rive, Et, nuage, pour aquilon; |
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265 |
Pourvu qu'il ait sa foi qu'il garde, Et qu'en sa joie ou sa douleur Parfois doucement il regarde Un enfant, un astre, une fleur; Pourvu qu'il sente, esclave ou libre, |
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270 |
Tenant à tous par un côté, Vibrer en lui par quelque fibre L'universelle humanité; Courage! – Dans l'ombre et l'écume Le but apparaîtra bientôt! |
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275 |
Le genre humain dans une brume, C'est l'énigme et non pas le mot! [22] Assez de nuit et de tempête A passé sur vos fronts penchés. Levez les yeux! levez la tête! |
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280 |
La lumière est là-haut! marchez! * [23] Peuples! écoutez le poète! Écoutez le rêveur sacré! Dans votre nuit, sans lui complète, Lui seul a le front éclairé! |
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285 |
Des temps futurs perçant les ombres, Lui seul distingue en leurs flancs sombres Le germe qui n'est pas éclos. Homme, il est doux comme une femme. Dieu parle à voix basse à son âme |
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290 |
Comme aux forêts et comme aux flots! [24] C'est lui qui, malgré les épines, L'envie et la dérision, Marche courbé dans vos ruines, Ramassant la tradition. |
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295 |
De la tradition féconde Sort tout ce qui couvre le monde, Tout ce que le ciel peut bénir. Toute idée, humaine ou divine, Qui prend le passé pour racine |
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300 |
A pour feuillage l'avenir. Il rayonne! il jette sa flamme Sur l'éternelle vérité! Il la fait resplendir pour l'âme D'une merveilleuse clarté! |
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305 |
Il inonde de sa lumière Ville et déserts, Louvre et chaumière, Et les plaines et les hauteurs; [25] A tous d'en haut il la dévoile; Car la poésie est l'étoile |
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Qui mène à Dieu rois et pasteurs! |
Erstdruck und Druckvorlage
Victor Hugo: Oeuvres complètes.
Poésie VII. Les rayons et les ombres.
Paris: Delloye 1840, S. 3-25.
Die Textwiedergabe erfolgt nach dem ersten Druck
(Editionsrichtlinien).
URL: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6269809m
URL: https://books.google.fr/books?id=EDMp9jrCJ_EC
Kommentierte und kritische Ausgaben
Übersetzung ins Deutsche
Literatur: Hugo
Crawford, Robert: The Modern Poet.
Poetry, Academia, and Knowledge since the 1750s.
Oxford u.a. 2004.
Diaz, José-Luis: L'écrivain imaginaire.
Scénographies auctoriales à l'époque romantique.
Paris 2007.
Doumet, Christian: XIXe siècle (voix lyrique, voix électorale).
In: Dictionnaire du lyrique. Poésie, arts, médias.
Hrsg. von Antonio Rodriguez.
Paris 2024, S. 388-394.
Dupart, Dominique: Le Lyrisme démocratique ou la naissance
de l'éloquence romantique chez Lamartine 1834-1849.
Paris 2012 (= Romantisme et modernités, 133).
Heinich, Nathalie: L'élite artiste.
Excellence et singularité en régime démocratique.
Paris 2005 (= Bibliothèque des sciences humaines).
Huet-Brichard, Marie-Catherine: Préfaces hugoliennes:
le lieu de l'utopie.
In: Les textes liminaires. Hrsg. von Patrick Marot.
Toulouse 2010, S. 127-141.
Hufnagel, Henning: Wissen und Diskurshoheit.
Zum Wissenschaftsbezug in Lyrik, Poetologie und Kritik des Parnasse 1840-1900.
Berlin u. Boston 2017.
Vgl. S. 60-63.
Millet, Claude / Charles, David (Hrsg.): Dictionnaire Victor Hugo.
Paris 2023.
Pearson, Roger: Unacknowledged Legislators.
The Poet as Lawgiver in Post-Revolutionary France.
Chateaubriand - Staël - Lamartine - Hugo - Vigny.
Oxford 2016.
Schlaffer, Heinz: Das Dichtergedicht im 19. Jahrhundert.
Topos und Ideologie.
In: Jahrbuch der Deutschen Schillergesellschaft 10 (1966), S. 297-335.
Sipe, Daniel: Utopian Displacement, Irony, and the Romantic Imagination:
From Chateaubriand's Atala (1801) to Hugo's "Fonction du poëte" (1840).
In: Text, Image, and the Problem with Perfection in Nineteenth-Century France
Utopia and Its Afterlives.
Farnham u.a. 2013, S. 35-60.
Stein, Marieke (Hrsg.): Hugo journaliste.
Articles et chroniques.
Paris 2014 (= GF, 1530).
Vaillant, Alain: L'Art de la littérature. Romantisme et modernité.
Paris 2016 (= Études romantiques et dix-neuviémistes, 60).
Zymner, Rüdiger: Funktionen der Lyrik.
Münster 2013.
Literatur: Hugo-Rezeption
Bierwirth, Sabine: Deutscher Vormärz und westeuropäische Romantik.
Heinrich Heine und Victor Hugo.
In: Romantik und Vormärz.
Zur Archäologie literarischer Kommunikation in der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts.
Hrsg. von Wolfgang Bunzel u.a.
Bielefeld 2003, S. 275-291.
Franz, Hertha: Einige deutsche Defizite in der Rezeption Victor Hugos.
In: Archiv für das Studium der Neueren Sprachen und Literaturen
159.1 (2007)), S. 40-56.
Giraud, Agathe: The Premiere of Victor Hugo's Les Burgraves (7th of March 1843)
and the Narrative Construction of Its Reception.
In: Interdisciplinary Literary Studies.
A Journal of Criticism and Theory 24.2 (2022), S. 232-253.
Grossman, Kathryn M. / Stephens, Bradley (Hrsg.): Les Misérables and Its Afterlives.
Between Page, Stage, and Screen.
Farnham 2015.
Hamilton, Paul (Hrsg.): The Oxford Handbook of European Romanticism.
Oxford 2019.
Le Rider, Jacques: Nietzsche et Victor Hugo.
In: Romantisme 132 (2006), S. 11-20.
Mayaux, Catherine (Hrsg.): La réception de Victor Hugo au XXe siècle.
Actes du colloque international de Besançon.
Lausanne 2004.
Picard, Sophie: Klassikerfeiern. Permanenz und Polyfunktionalität
Beethovens, Goethes und Victor Hugos im 20. Jahrhundert.
Bielefeld 2022.
Vincent, Patrick (Hrsg.): The Cambridge History of European Romantic Literature.
Cambridge 2023.
Wilhelm, Frank (Hrsg.): Actualité[s] de Victor Hugo.
Actes du colloque de Luxembourg-Vianden, 8-11 novembre 2002.
Paris 2005.
Edition
Lyriktheorie » R. Brandmeyer