Albert Mockel

 

 

La Littérature des Images.

 

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Editionsbericht
Literatur: Mockel
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Texte zur Mallarmé-Rezeption
Texte zur Theorie und Rezeption des Symbolismus

 

[401] DEPUIS peu de mois, de temps à autre un lardon nous parvient, lancé par quelque journal; Le Figaro, l'Indépendance belge, la Nation, le Journal de Liége, l'Office de publicité et d'autres, s'amusent à nous adresser leurs chiquenaudes à l'encre grasse. C'est parfait, et, au point de vue "commercial" ce serait divin. Le mal, c'est qu'en attaquant M. Ghil et La Wallonie ils visent au fond, et seulement, des idées trop peu banales pour leur plaire. Se défendre? Ni René Ghil ni La Wallonie, n'en ont guère souci, pas plus qu'un prêtre ne s'excuse de son adoration pour Dieu.

Mais l'Enfance d'une Idée a les frêles délicatesses d'un camélia blanc. A l'Idée comme au camélia, il convient d'épargner certaines souillures. Nous y tâcherons; et, ne fût-ce que pour avoir ramené à nous, plus vite, quelques esprits sincères, ou pour avoir prévu ce que bientôt croiront tous les artistes, nous trouverions à ce labeur un charme d'orgueil secret qui nous en serait la récompense.

Je relisais, dernièrement, l'étude de ce grand double artiste HONORÉ DE BALZAC, sur la Chartreuse de Parme de Stendhal. Et, j'en étais frappé, cette ligne qu'il trace onduleusement entre la littérature des Idées et celle des Images, cette ligne encore divise actuellement les écoles.

La plupart des critiques appartiennent au clan des "idées"; car les poètes souvent dédaignent les menues besognes du pesage littéraire. Or, ces divers Gustave Planche, et, de nos jours, ceux qui parviennent à lire Sarcey, semblent avoir par jalousie tenté de dessécher la verve sèveuse des Poètes. Ils publient la centième édition de l'œuvre morale d'un Malherbe, et, pour avoir demandé "la scène à faire?" ou la "signification des Burgraves, je vous prie?" se croient Immortels, tandis qu'intellectuellement à peine sont-ils Académiciens.

[402] La littérature des Images, vaincue jadis par des Boileau de lettres, se refroidit et se raidit au cercueil des tragédies pendant deux siècles; mais elle renaît enfin d'une belle révolte de sang jeune à la poussée des Romantiques. Les Romantiques, c'est le coup d'épée majeur de Siegfried à Wotan, et la Lance divine, symbole de la Règle, brisée par la vigueur chantante d'un Esprit nouveau. Maintenant, les rôles sont changés, n'est-ce pas? Et nous avons la "littérature du cahier de notes" – réaliste, naturaliste et parfois triomphante dans la psychologie, – en opposition avec l'art et l'imagination libres: M. Alexandre Dumas, fils, insultant Leconte de Lisle, en lui opposant les mauvais vers d'un librettiste médiocre, c'est Malherbe et Boileau dédaignant la Pléïade.

Seulement, si nos psychologues ne dérivent pas absolument des fabricants de tragédies, ni nos réalistes des romanciers picaresques, de même le beau coup d'épée de Victor Hugo a moins fait qu'on ne pense pour la littérature des Images. Hugo, comme le vieux Rhin, a longuement brillé entre les montagnes de la Foule; puis s'est perdu dans les sables, en donnant seulement un peu de sa royale sève à cette belle Meuse des Parnassiens.

Et nos vrais pères sont Balzac et les Parnassiens, pour les poètes; Balzac, Stendhal et quelque Mérimée pour les analystes.

Puis, à mesure que marchent les années, plus grande s'est faite la différence entre les Poètes synthétistes et les Analystes de l'Idée. L'école naturaliste, qui va et vient de la Foule à la Foule, s'inspire du et pour le Peuple, est bien loin de nos désirs flottants, ingénus, et ésotériques; Emile Zola a la valeur morale d'un coup de hache; à mesure qu'il incline son incontestable talent vers la poignée de main calleuse, plus grande se fait la distance entre lui et les esprits que charme encore la Forme. Emile Zola, inconsciemment, a restreint l'art à la belle force animale d'un "moteur". Nous sommes, nous, et de plus en plus, les fervents de l'Art pour l'Art.

Mais tout mouvement littéraire exige une allure unanime. Et, comme la littérature naturaliste, par essence, les heurtait, les [403] voyants des horizons nouveaux ont suivi le courant des psychologues; – peut-être. En tous cas, la recherche de la pénétration, frêle, aiguë, parfois douloureuse, est une caractéristique importante qui leur est commune.

Or voici la question principale. Après une telle et longue séparation, la littérature des Idées et celle des Images n'ont-elles fatalement dû se réunir? On l'avait vu dans Balzac; le Symbole le fera voir encore. Car, si les Psychologues se rapprochent des Poètes par une recherche pénétrante et large à la fois, qui n'exclut point la Philosophie, le Symbole, base des conceptions nouveau-formulées, est bien le nœud solide qui joint les branches séparées jusque là.

Le Symbole est une grande Image qui s'épanouit sur une Idée, et dont le parfum ondoie parmi toutes les lignes de l'œuvre. Et le Symbole, par essence, devant se rattacher à l'Unité, j'entrevois cette conception idéale:

Du cercle infini de la Vérité, le Symbole, contenant l'Idée, s'élève en forme de tige et de calice; sur le fer et le calice du Symbole, des pétales s'épanouissent, et sont la fleur délicate et brillante de l'Œuvre.

Le Symbole est la réalisation figurée d'une Idée; il est le lien ténu du monde immatériel des Lois au monde sensible des Choses. Et pour qu'une œuvre soit complète, il faut que, flottant aux molles vagues des choses, elle puisse du moins, à l'aide du Symbole, percer jusqu'au monde abstrus des régions intangibles.

Pour avoir fait jaillir la lumière de cette loi des arts, une gloire environnera toujours l'auguste et fière personnalité de STÉPHANE MALLARMÉ. Mais ayant énoncé le Principe, le maître en chercha solitairement la réalisation.

Or, à toute Idée, il faut une forme qui l'incarne; et cette forme, – ces palpitations de mots et d'images, "la chose envolée", les rythmes impairs qui semblent fuir la réalité, – M. Paul Verlaine s'est ingénié à la trouver.

C'est ici qu'une divergence vient naître; l'art de Stéphane Mallarmé et l'art de Paul Verlaine sont frères de tendances, mais [404] ils ne se complètent point, ce me semble, entièrement; chacun est le produit et la valeur d'un admirable artiste, et, fùt-ce même chez Stéphane Mallarmé, n'enferme pas la rigueur définitive d'une Loi.

Que cette Loi soit nécessaire, tel n'est point mon avis; l'imagination du Poète roulant sur les rails rigides de la Règle, me semble une hérésie. Et, cette Loi fùt-elle donnée, j'estime qu'il la faudrait souvent transgresser.

Cependant quelques efforts, très fiers, ont tenté la réalisation de cet idéal. Je cite Jean Moréas, Gustave Kahn, et, le plus absolu, RENÉ GHIL.

L'Idée – je crois énoncer ici la pensée de René Ghil, – se manifeste par des moyens de son, de couleur, de gestes, de lignes, qui en sont déjà les vagues symboles. Or, sous divers assemblages de sons, l'habitude et les Lois ont fixé un sens définitif: c'est le langage. Puis, à des assemblages de sons déjà dessinés en figures mélodiques, correspond un instrument de l'orchestre; les différentes phrases d'une sonate de Beethoven, par exemple, désignent rigoureusement, suivant leurs modifications, telle voix des Bois, des cordes ou des cuivres. De plus, la transposition du son en couleur doit être admise: la projection lumineuse des accords n'est pas une découverte récente; et dernièrement encore Heimholtz a calculé le rapport des harmoniques.

Eh bien, s'appuyant à ces vérités, René Ghil a eu le bel et orgueilleux désir de réaliser un art qui fût COMPLET.

A la Peinture, manque l'Immatérialité; la Musique, – cet art frêle, oh le plus large, le plus divers, le plus logique, le plus ondoyant, le plus haut, – la Musique, trop immatérielle et rêvée, n'a point la précision. A la Littérature, devait échoir, d'après René Ghil, l'orgueil d'être la magique synthèse des arts.

Comme Wagner a synthétisé le drame lyrique, René Ghil a voulu rendre complète la Poésie. Les Mots évoquent et disent, désignent les objets sensibles, et laissent entrevoir les ondes mouvantes de l'Infini. La Littérature était donc, plus que la Musique, capable de réaliser ce rêve: l'universalité des impressions.

[405] Encore, – et ici je touche au cœur de la théorie de René Ghil, – les Lettres se plient à évoquer telles images, de même que la musique fait passer aux regards émerveillés des auditeurs initiés, de larges et sonores visions de pays inconnus.

Enfin, la voix des lettres elle-même est comme la vague transposition d'un orchestre caché au mystère des mots, et où se devinent des chants de violons, de flûtes et de cuivres.

La sensation isolée de ce vertige complexe n'est pas absolument nouvelle. Dante déjà, en plein moyen âge pourtant, parle d'une enceinte muette de toute lumière; Balzac (dans la Recherche de l'Absolu, entre autres) emploie fréquemment des comparaisons transposées du son à la nuance, des mots à la musique; et tant d'autres qu'il est inutile de citer.

Le rôle de René Ghil a été de combiner en théorie, et en moyens nouveaux, tous ces principes vagues qui flottaient dans l'atmosphère intellectuelle de ce siècle. Pour avoir eu cette audace de dire et définir ce que d'aucuns pensaient et beaucoup avaient pressenti, pour avoir eu l'orgueil de désigner insoucieusement ce qu'il croyait la Vérité, René Ghil sera longtemps encore en butte aux attaques de la Foule et des hermaphrodites de lettres.

Le Symbole, "rapport exprimé du monde idéal au monde matériel" (telle est la définition de Ghil), c'est l'union de la littérature des Images à celle des Idées. L'INSTRUMENTATION POÉTIQUE de René Ghil, c'est l'union des vouloirs artistiques, réalisant en littérature une sorte d'art nouveau. Seulement, dans la théorie de René Ghil, deux principes sont distincts: la coloration poétique et l'Instrumentation.

Toutes deux ont cette fonction d'environner d'Images l'Idée d'abord conçue, comme la couleur traduit la Ligne, en peinture, comme le geste enveloppe et explique la Parole, comme la mélodie fleurit à la surface de l'Harmonie.

Cette théorie est donc complète, de fond et de forme; et, en elle-même, indépendamment de la Parole évocatrice de Stéphane Mallarmé, elle enfermait le Symbole, – ce que nous avons effleuré déjà d'une allusion suffisante.

[406] La théorie de René Ghil est bien l'incarnation des tendances de ce siècle.

L'avènement des romantiques a donné le signal d'un travail dans la Forme, en même temps que la marée des idées nouvelles, en science comme dans les lettres, donnait impulsion à la synthèse. On avait eu Cuvier et Victor Hugo, Chateaubriand et Th. Gautier; nous avons Darwin et les Parnassiens. Et, dès l'abord, une œuvre géniale, dont la puissance prophétique nous confond, la NEUVIÈME SYMPHONIE de Beethoven créait le type de l'Art nouveau: l'unité générique de conception, le grand rayon de lumière synthétique; et la complication ciselée de la Forme et de l'Image, le travail spécifique de l'expression.

Tout cela, la théorie de René Ghil l'enferme, et aussi les œuvres qui en sont nées.

Lisez les vers de Stuart Merrill, conçus d'après l'Instrumentation, lisez le Geste Ingénu de René Ghil (1) et vous serez assailli de cette sensation d'une <grande> ligne droite lumineuse parmi des complications de nuances.

Le Geste Ingénu, c'est la lente montée à la vie d'un Esprit adolescent. L'Avenir est douteux, et l'environnent des visions d'ailes chantantes, ou désespérées de grands obstacles noirs; – cependant qu'en sa poitrine, se gonfle le Désir déjà mâle, et les premiers vouloirs d'amour.

Et de larges vers traduisent cette Idée. Tel ce triste espoir d'amour ailé:

Venu d'hier stagnant qui par les roses saigne,
Maint doux mensonge épars d'éloignement derniers
Mouille dans l'eau du rêve un sourire de règne
Quand le sort, rédempteur des essaims prisonniers,
Monte, sonore et plein d'un éveil de ramiers
.

[407] Puis cette douceur des ingénuités:

Voilà que les ruisseaux gazouillent dans les plaines:
Tranquilles sous l'heureux mariage des doigts,
Aux pâturages des longs lis et des haleines
Allez d'un vague et doux déroulement de voix,

Troupeau du non savoir, aux héroïques laines
.

Et encore:

Il a rêvé longtemps que les mains d'une amie,
Pieuses, sur ses yeux et sa gloire au sommeil
Mitigeaient de leur palme un désert de soleil
.

 

      * * *      

 

Mais ici je dirai quelles choses me blessent dans l'Art de René Ghil.

Le Symbole – l'Idée – de l'œuvre, est, à mon sens, caché par la Glose, l'explication, les Images dont l'enveloppe l'Instrumentation. Et par une ponctuation incomplète, René Ghil ajoute encore au confus de ses écrits. Le but de René Ghil est bel et fier: dire, et en même temps évoquer, faire un art à la fois suggestif et précis, c'est digne d'estime et d'admiration. Il veut, en conservant le fil de sa pensée, l'entourer de fins linéaments poudrés d'images, qui développent, continuent, achèvent et modulent cette idée jusqu'en l'immatériel, plus loin qu'on ne peut définir, jusqu'où l'on peut rêver. La pensée, chez lui, est comme un grand mât pointé droit vers le ciel, et les suggestions de l'Instrumentation la décorent et la complètent comme des banderolles fixées à ce mât et qui se perdraient en l'infini.

Mais souvent, dans les vers de René Ghil, la ligne de la pensée est cachée par les nuances de l'Instrumentation: la banderolle est si grande qu'elle enveloppe le mât: Le défaut de sa théorie, lorsqu'on la pousse trop loin – et c'est le cas de René Ghil, – c'est d'aboutir à une obscurité inutile, à une diffusion trop grande de la lumière, – à mon avis, du moins. – René Ghil me paraît être encore dans l'exagération des premiers enthousiasmes, [408] et, séduit par l'idée nouvelle, il met au premier plan ce qui devrait être au second: d'où l'apparence un peu surchargée, un peu hésitante, de ses œuvres. M. Stuart Merril me semble appliquer la théorie de Ghil, sinon avec plus de justesse, du moins avec plus de discrétion. Et, si l'œuvre d'art vaut par tout ce qu'y énonce l'artiste, elle accroît encore sa force de tout ce qu'il ne dit pas. Mais qui peut le plus peut le moins (c'est banal, mais vrai); et je crois fermement que bientôt, les yeux moins éblouis par tous les trésors qu'il entrevoit, René Ghil nous donnera des vers aux intentions moins voilées.

A sa doctrine, je reprocherai d'autres choses. Je crois à la vérité de l'Instrumentation proprement dite. Inconsciemment, Stéphane Mallarmé, dans l'après-midi d'un Faune, a fait parler la voix des flûtes et des cordes; et, dans les vers de Stuart Merril, d'Achille Delaroche, de René Ghil, on perçoit des sons de cors, de violons, de bois, de même que les pièces de Georges Khnopff semblent être accompagnées de harpes. Mais, pour la coloration, je pense que René Ghil a voulu trop préciser. Sa méthode est un moyen d'évocation, de suggestion, et non point une manière d'exprimer nettement et de définir. Il a été trop loin en assignant rigoureusement telle couleur à telle voyelle, telle intention à telle consonne.

Les mots m'apparaissent comme doués chacun d'un certain degré de lumière ou d'ombre; et, complétant mon idée, je dirai que les voyelles brèves, graciles, déliées, aiguës, donnent des impressions vives et frêles de clarté. Les autres, les longues, les profondes, les sourdes, les pleines, suggèrent des visions obscurcies. Et, naturellement, les syllabes finales acquièrent par leur position l'influence la plus grande sur la couleur générale. De même, dans un orchestre, les registres élevés, comme les flûtes, les violons, les trompettes, annoncent des images de jour et de ciel; les sons moyens désignent des tableaux analogues, et les résonnances graves des cuivres, des basses et des bassons conviennent aux impressions étouffées des Ténèbres. Ajoutons à cela les différences de timbre qui nous donnent la variété et les combinaisons de lumière graduée, et la théorie entière prendra corps.

[409] M. René Ghil, certes, ne plaira jamais aux myopes de lettres, à ceux qui demandent à l'Art de "les distraire." Ceux qui préfèrent l'opéra-comique à la symphonie, les Nouvelles aux Poèmes, les tableaux de genre aux études de lumière, ceux qui mettent Francisque Sarcey au rang des grands critiques, ceux qui découvrent des ridicules chez les génies, un hiatus dans les Fleurs du Mal, les gens épais et les entêtés, les calomniateurs de l'Art et les plaisantins qui s'amusent d'un beau livre, ceux-là aiment Lohengrin pour le chœur des fiançailles, et, dans la Walküre, n'apprécient que l'hymne au Printemps; ceux-là jamais n'admettront la "jeune témérité" de René Ghil, et railleront avec esprit ses tendances imprévues. Ceux-là trouveront mauvais qu'une revue d'art éclectique et accueillante, comme la Wallonie, accorde son estime et sa poignée de main fraternelle à des nouveau-venus déconcertants; ils n'admettront point qu'on donne à des novateurs artistes le droit de dire la Parole qu'ils doivent dire. Mais de ceux-là, René Ghil n'attendait pas mieux, et son insouciante superbe dédaigne leurs railleries.

 

      * * *      

 

La théorie de René Ghil n'est pas étroite. Elle divulgue un moyen de créer des impressions, et de suggérer des images. Mais elle n'est point, à proprement parler, une règle inflexible, et laisse toute place à la personnalité.

Un dernier mot. M. Ghil ne trouvera pas en nous des imitateurs serviles – les lecteurs de La Wallonie le savent; et René Ghil n'en voudrait point. Mais nous serons pour lui des amis émus d'admiration pour la belle audace de ses vingt-cinq ans créateurs et prêts à le défendre contre les moqueries des gens à idées préconçues. Car, nous savons la sincérité de ses désirs, nous aimons sa fière intransigeance qui énonce franchement ses convictions, et nous devinons en lui l'artiste dont le regard a soulevé peut-être l'un des voiles magiques de la Vérité.

 

 

[Fußnote, S. 406]

(1) Le Geste Ingénu, par René Ghil (légendes de Rêve et de Sang, volume II). Vanier, éditeur.   zurück

 

 

 

 

Erstdruck und Druckvorlage

La Wallonie.
Revue mensuelle de littérature et d'art.
Jg. 2, 1887, Nr. 11, 20. Dezember, S. 401-409.

Gezeichnet: Albert Mockel.


La Wallonie   online
URL: https://bib.ulb.be/fr/documents/digitheque/projets-et-collections-speciales/revues-litteraires-belges/publications
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/000077696
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/011713040

 

Zeitschriften-Repertorium

 

 

Literatur: Mockel

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URL: https://archive.org/details/stphanemallarm00mock
URL: https://catalog.hathitrust.org/Record/007307656

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Literatur: La Wallonie

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Dirkx, Paul: L'espace européen et l'espace des périodiques littéraires francophones. In: L'Europe et les francophonies. Langue, littérature, histoire, image. Hrsg. von Yves Bridel u.a. Bruxelles 2006, S. 105-115.

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